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Partikul

Door Xavier Kruth

15 juni 2024
On est plutôt un groupe assez hybride, on mélange tout et on fait un cocktail de tout ce qu'il c'est fait de mieux il y a 40 ans, humblement et pour notre plaisir.

Le samedi 15 juin, nous organiserons à nouveau une Dark Entries Night au Kinky Star. On invite entre autres Partikul, un groupe bruxellois qui a déjà fait sensation avec seulement deux albums. Le groupe est composé d'Aly (synthé et chant) et Stef (guitare et chant), et ils semblent également former un couple dans la vraie vie. Nous les avons interrogés sur leur histoire et leur musique.

Bonjour Aly et Stef. Si je comprends bien, le groupe Partikul nait en 2019. Je sais que vous êtes aussi un couple dans la vie. Le groupe est-il né de votre rencontre, ou bien a-t-il vu le jour plus tard ?

Hello Xavier, merci de nous inviter, toi et Mathias, à cette interview et à la soirée Dark Entries de ce samedi. Effectivement, nous sommes en couple et nous étions déjà ensemble depuis quatre ans avant de créer Partikul. On a commencé ce projet un peu avant le black out covid, on a d'abord commencé par un EP au titre prémonitoire "Venus-Virus" (rires), si bien, qu'on a pas pu faire de concert dû au confinement 1 mois après la sortie.

Vous avez nommé votre projet ‘Partikul’, avec cette orthographe bien spécifique qu’on retrouve parfois à Bruxelles, la ville d’où vous opérez. Quelle est l’histoire de ce nom ?

Le nom du groupe n'a rien à voir avec le brusseleir, on avait pas fait le rapprochement, merci pour la référence.

On était au Parvis de Saint Gilles avec des potes, au ‘Verschu’, on était en train de discuter de la pollution et de notre manière de consommer en général, et le mot particules fines est sorti. Au-delà du sens, la sonorité nous a plus et visuellement on a préféré mettre un K, plutôt qu'un C. Par la suite, on s'est rendu compte que 'PARTIKUL' était un mot Turque. (rires)

2019 voit en effet tout de suite la sortie d’un premier EP de quatre titres : ‘Venus Virus’. Vous étiez tout de suite pleins d’inspiration ?

Le fait de composer à deux, ça nous a permis d'avancer vite, nous racontons nos joies et nos peines liés à ce qui nous arrive dans la vie. On a une approche très minimaliste, on intellectualise pas trop ce qu'on crée, c'est plutôt spontané.

Les critiques parlaient tout de suite d’un son résolument eighties. Comment essayez-vous de reproduire le son et l’atmosphère des années quatre-vingt tout en restant ancré dans le monde actuel ?

On est plutôt un groupe assez hybride, on mélange tout et on fait un cocktail de tout ce qu'il c'est fait de mieux il y a 40 ans, humblement et pour notre plaisir.

En ce qui concerne la production des deux albums, Thomas Stadnicki, l’ingénieur son, n'est pas formaté eighties, il a plutôt une approche moderne du son, ce qui nous plaît. On a plein d'influences, punk, no/new wave, noise, indus, etc. mais on aime aussi beaucoup des groupes actuels comme Boy Harsher, Moon Duo ou encore The Soft Moon.

Le prochain disque ‘Related memories’ fut conçu en grande partie pendant le lockdown, et sort en 2021. Est-ce que le lockdown était pour vous une période pénible, ou bien au contraire une période d’inspiration ?

Pénible un peu, pour le côté social et sorties, vu que 99% de nos activités sont liées à la musique... Par contre, nous avons eu de la chance de pouvoir répéter au studio en mode sous-marin... et de composer cet album.

En 2023 sort votre dernier disque à cette date : ‘Having Gone’. Si on compare les trois disques, on peut dire que le son devenu de plus en plus dynamique. Les rythmes et les basses sont plus prononcés sur votre dernier opus. Était-ce une évolution naturelle ou un choix explicite ?

Oui nous voulions écrire des morceaux plus dansant, on veut faire danser les gens!

Vous avez fondé votre propre label : ‘Exit does not exist Records’. Est-ce uniquement pour vos propre productions, ou est-ce que vous avez l’intention de sortir d’autres groupes sur ce label ?

Non, pas dans l'immédiat, nous avons fondé ce label pour notre musique. Tous les groupes devraient faire la même chose!

Le dernier disque ‘Having gone’ est aussi paru sur Wagonmaniac Music. Vous cherchez donc plus loin que votre propre label. Pourquoi ?

Quand on nous propose une collaboration et que cela nous semble cool, pourquoi pas. C'est la cas, avec Wagonmaniac. Ils nous ont proposé de nous distribuer digitalement. Ce sont des gens passionnés de musique, comme nous.

Nous ne voulons pas être fermé sur nous même, le fait de produire nous même nos albums, c'est une approche pragmatique aussi. Mais la liberté de décider nous même c'est cool aussi.

Je vois que vous avez pleins de concerts, et que vous jouez même à Castle Fest en Pologne. Quels sont vos projets pour la période à venir ?

Le concert au Castle Fest est une belle surprise, nous avons hâte d'y être! C'est clair que nous avons eu la chance de beaucoup jouer ces trois dernières années, nous n'imaginons pas jouer avec des groupes qu'on écoute et qu'on respecte musicalement. A notre niveau, tout n'est que bonus, alors quand on nous a contacté pour jouer au Castle party...

On travaille sur de nouveaux morceaux, donc on verra s'ils nous plaisent assez pour enregistrer un troisième album... On verra!

Partikul: bandcamp / facebook

Dark Entries Night avec Partikul et Tantrum Zentrum, samedi 15 juin, Kinky Star, Gand (Gent)

Chronique du disque de Partikul 'Having Gone'

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Over Xavier Kruth

Xavier Kruth bekeerde zich al op jonge leeftijd tot het gothicdom. Toen hij begon te puberen, moest hij lang zagen om een zwarte broek te mogen hebben. Toen hij tegenover zijn moeder argumenteerde dat hij gewoon om een zwarte broek vroeg, niet om zijn haar omhoog te doen in alle richtingen, repliceerde ze dat als hij nu een zwarte broek zou krijgen, hij daarna toch zijn haar torenhoog omhoog zou doen. Xavier was versteld over de telepathische vermogens van zijn moeder. Hij leerde destijds ook gitaar spelen, en sinds 2006 speelt hij in donkere kroegen met zijn melancholische kleinkunstliedjes in verschillende talen. In 2011 vervoegde Xavier het team van Dark Entries. In Dark Entries las hij ook dat The Marchesa Casati (gothic rock) een gitarist zocht, en zo kon hij een paar keer met de groep optreden. Later speelde hij bij Kinderen van Moeder Aarde (sjamanische folk) en werkte samen met Gert (kleinpunk). En het belangrijkste van al: in 2020 bracht hij samen met Dark Entries-collega Gerry Croon de plaat ‘Puin van dromen’ uit onder de naam Winterstille.

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